Publié dans Politique

Projet « Ankohonana Miarina » - Une lueur d’espoir pour un million de foyers 

Publié le dimanche, 21 janvier 2024

Du concret ! Pour son premier déplacement de l’année, le Président Andry Rajoelina est venu à la rencontre des habitants de Fieferamanga et Tsimahabeomby, dans la Commune d’Ambohimandry, District d’Arivonimamo, samedi dernier. Ces localités abritent les sites pilotes pour la mise en œuvre du projet « Ankohonana Miarina » visant à sortir près d’un million de ménages de la pauvreté, avec comme principales méthodes l’intégration et la réinsertion sociale. Pour ce faire, les familles concernées seront installées dans de nouveaux villages agricoles. Elles bénéficieront chacune d’un logement décent ainsi que d’une parcelle de 600 à 2 000 m2 de terrain, ainsi qu’un pack de formations agricoles et financières suivant la méthode appelée « Pfumvumdza ». Une méthode qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Afrique. 

Le projet inclut aussi la réhabilitation de toutes les infrastructures routières, incluant l’accès vers le site. A cela s’ajoute la mise en place d’infrastructures telles que les écoles, le poste avancé, etc. 

« Dieu nous a donné tant de richesses. Nous, en tant qu’êtres humains mais également la terre. Si nous savons comment donner du travail aux hommes et travailler la terre, alors nous pourrons véritablement vaincre la pauvreté », a déclaré le Président de la République. Face au manque de formation, de semences, d’eau et d’engrais, le Chef de l’Etat propose la mise en place d’un grand centre de formation qui dispensera des connaissances sur l’agriculture.

Coup de pouce d’experts internationaux

Des experts étrangers, venus des Etats – unis, du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud, sont spécialement à Madagascar pour partager leurs expériences aux futurs bénéficiaires du projet. Ils ont déjà changé la vie de nombreuses familles en Afrique et vont transmettre leur savoir – faire dans la Grande île. Pour anticiper sur l’approvisionnement en eau, le Président annonce l’installation d’un grand château d’eau ainsi qu’un forage d’une profondeur de 1 000m tout en usant des nouvelles technologies.

Les habitants de ce nouveau village bénéficieront de formation et pourront, par la suite, avoir des activités comme sources de revenus. La maçonnerie, la menuiserie, ou encore la peinture pour les hommes. La couture pour les femmes.

Parallèlement, la distribution de « titre vert » se poursuivra. Les familles qui pourront faire durer leurs activités pendant cinq ans pourront définitivement être les propriétaires.

Le projet « Ankohonana Miarina » est actuellement dans la phase de mise en place du comité de sélection des dossiers des bénéficiaires. Ledit comité est composé des représentants de la Commune, des autorités locales, du ministère de la Population et de la Solidarité, du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, ainsi que du Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH).

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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